Marine Coll

Quelqu'un qui a beaucoup réfléchit au sens du Bonheur et au droit à Vivre que l'on se donne, ou pas.  Assez pour savoir que l'on ne peut pas grand chose pour autrui sauf un accueil et une humanité absolue dans la rencontre et l'échange quels qu'ils soient. Parce que c'est cette ouverture qui créée l'espace où l'autre peut se révéler. Jamais personne sur terre n'a été vous, et plus jamais personne ne sera vous. Ni moi. Et c'est pareil pour tous les inconnus que nous croisons. 

 

Se réaliser, reconnaître sa valeur intrinsèque et apprendre à faire des choix en accord avec soi donnent une certaine puissance et maitrise dans la douleur de vivre que l'on traverse tous pendant l'expérience, qui que l'on soit. Et si l'on y pense, c'est toujours incroyable de rencontrer quelqu'un sans savoir ce qu'il porte au fond de lui.  Comme nous, un infini en mouvement qui se demande quel est le bon sens, transportant des douleurs et des rêves, souvent proportionnels, qui viennent biaiser la perception de la vie et les actions qui en découlent.

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Mon vécu est intéressant parce qu'il m'a donné accès à une multitude d'expériences, de croyances, et leurs effets externes et internes. J'ai changé d'avis mille fois, j'ai voulu me réinventer jusqu'à me perdre souvent, j'ai testé les limites et les opinions des pensées des autres sans conscience que ce n'étaient pas les miennes, les croyances racines qu'on a oubliées avoir mises là et qui empêchent de bouger, le mal de vivre pour rester poétique, les troubles psychiques, les amours fous, les pertes, les deuils. Finalement, la normalité de vivre dans la réalité et ses épreuves, à mon avis, construite par la somme de l'Histoire de l'Humanité avant nous, et pour nous faire avancer, à priori. 

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J'imagine que l'on ne peut pas vraiment savoir qui l'on est avant la dernière seconde de notre vie, parce que l'on est la somme de nos expériences dans le vécu, et l'expérience est en cours. Cependant, l'on peut faire des choix éclairés par cette conscience de soi dans son environnement quotidien. On ne peut pas "guérir" de "tout", mais on peut apprendre à vivre avec tout de soi-même, à s'aimer, et à s'accepter. Devenir la personne dont l'on a besoin, se délimiter par la reconnaissance de soi et de nos limites, à poser dans la réalité pour se réaliser dans un contexte soignant. Plus l'on est sensible, plus l'on est perméable à son contexte.

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Je suis à l'enquête personnelle de l'origine du mal de vivre, le sens que l'on peut y trouver et la beauté à extraire en cheminant. Et l'observation de la vie de Gens, de l'évolution des Arts, de l'épistémologie de la Pensée actuelle, des mouvements de Croyances des Civilisations, et des avancées de la science  au cours de l'humanité, me dit que je ne suis pas la première à chercher et rencontrer le sens et la source du Vivant. C'est ce que j'appelle le Fd-V, ça explique tout mais c'est inexplicable parce que c'est ineffable. Seulement observable et palpable depuis soi. Il y a toujours une étincelle dans l'obscurité, un sens à trouver pour se sentir mieux. Chacun est unique. Et mon hypothèse est qu'il y a un accès interne à la sagesse universelle, qu'elle existe parce que l'on a la capacité de penser et d'imaginer en observant la réalité, et en s'observant dans la réalité.

 

Et si "Dieu nous a fait à son image", j'émets l'hypothèse qu'on parle de la somme de l'infini de la psyché et du corps de l'Humanité. Et comme j'ai l'impression que c'est impossible d'éteindre ce qui me met la pression, dans le doute, je travaille à la réduire en me donnant les moyens d'essayer de "transmettre" un cadre théorique pour conceptualiser l'infini en nous. But ultime : simplifier la compréhension de soi et offrir un catalogue d'outils tangibles ET intangibles triés par la science pour s'accompagner. Je fais des études en psychologie, comme pratique de dépassement de soi alignée avec mes besoins de compréhension et de remise en question, et si jamais, le Facteur Vivant vient du Divin (Fd-V), je lui suis consacrée quotidiennement. C'est ce que je fais de plus "spirituel", et je n'utilise jamais ce mot dénaturé par les dérives de l'inconscience de la conscience en soi.